English version below
Dans la plaine centrale de Birmanie on cultive le palmier à sucre, le Borassus.
Au moment de la récolte, le paysan grimpe au sommet de cet arbre qui peut dépasser quinze mètres de haut. Il incise les bourgeons de la fleur pour libérer le nectar sucré, fixe des seaux et remonte chercher, 2 heures plus tard, les récipients remplis. Un palmier produit entre trois et vingt litres de sève, plus ou moins sucré qui donnent au final entre quarante et cent kilos de sucre par an.
On peut laisser fermenter le jus et en faire du vin ou de l’alcool. On peut aussi empêcher la fermentation en ajoutant au moment de la collecte des écorces ou des feuilles riches en tanin, ou du jus de citron vert. Après cuisson et séchage, le jus cristallise ; les femmes en font des petites boules qui sont servies, en Birmanie, comme des friandises ; à goûter avec un thé vert.
The sugar palm, Borassus, is cultivated in the central plain of Burma.
At the time of the harvest, the peasant climbs to the top of this tree which can exceed fifteen meters high. It incises the buds to release the sweet nectar, fixes buckets and goes up 2 hours later to get the filled containers.
A palm tree produces between three and twenty liters of juice, more or less sweet, which ultimately give between forty and one hundred kilos of sugar per year.
The juice can be fermented to wine or alcohol. Fermentation can also be prevented by adding tannin-rich bark , leaves, or lime juice. After cooking and drying, the juice crystallizes; the women make small balls that are served, in Burma, like candy; to taste with a green tea.