En 2000, le système de santé de Birmanie était classé par l’Organisation Mondiale de la Santé avant dernier de la planète avec 19 000 médecins soit 1 pour 3400 habitant. Si, en théorie, l’hôpital est gratuit, les malades paient en fait les traitements, les soins et le séjour. Les meilleurs étudiants seulement sont admis en médecine. Les études se font en 5 ans et les étudiants doivent ensuite servir le gouvernement pendant trois ans avant d’exercer dans le secteur privé. Dans les villages, les infirmières sont nommées pour 3 ans, parfois très loin de leur famille !
Dans les faits, les gens qui en ont les moyens vont se faire soigner en Thaïlande, ceux qui le peuvent vont à l’hôpital, et beaucoup de gens disent aller directement à la pharmacie, ou juste se coucher, par manque de moyens.
En terme d’infrastructures, il y a un écart considérable entre la région centrale, Birmane, et les zones frontalières. Les villages disposent parfois d’un dispensaire assurant les soins de santé primaires.
En 2015, le budget consacré est passé de 2 à 3,9 % en 2014. La tuberculose est très présente. La malaria reste une cause de mortalité très importante. Le SIDA est à présent pris en compte. On estime à 200 000 le nombre de personnes malades du SIDA ou porteuses et 120 000 n’ont pas accès à un traitement.
2017 : les ministères de la santé et de l’éducation atteignaient ensemble 13 % du budget.