La constitution de 2008 garantit 25 % des sièges aux militaires, qui contrôlent trois ministères clés : la Défense, les Frontières et l’Intérieur. Elle leur assure aussi l’impunité pour toute violation des droits de l’Homme ou crime. C’est donc en toute impunité que sont brûlés les villages en Arakan ou que sont violés les droits de l’Homme.
Les parlementaires Birmans ont voté fin janvier la création d’un Comité chargé de réformer la constitution. Mais selon l’article 436 de cette constitution, la révision devra être adoptée par plus de 75 % des parlementaires… Difficile à atteindre.