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De l’Inde, avec les marchands accompagnés de brahmanes, arrivèrent innovations, art et commerce en Birmanie d’abord puis dans toute l’Asie du Sud-est. De Ceylan vint le Bouddhisme. L’Inde a marqué la langue birmane, les traditions, la cuisine, l’habillement…
Pendant et après la seconde guerre mondiale, les relations se tendirent. SSur la frontière chinoise se replia, côté birman, l’armée nationaliste de Chang Kai Chek qui bénéficiait de l’aide des Etats-Unis. Les Birmans se tournèrent sans succès vers les Nations Unies et l’état Shan devint le théâtre de la guerre froide. La Chine, soutenait le parti communiste birman, en rébellion contre la gouvernement et dans tout le pays se constituèrent alors des armées locales, souvent financées par le commerce de l’opium.
En 1967, une vague de violences anti-chinoises éclata à Rangoon,entrainant le déplacement de milliers de personnes. Alors même que la Chine affichait des relations amicales avec la Birmanie, elle finançait les rebelles et à la fin des années 80, à la frontière du Yunnan, les usines commençaient à produire des biens de consommations destinés aux Birmans. En mars 1989, le parti communiste Birman fut dissout après 50 ans de combats.
A l’Ouest, en 1995, les armées indiennes et birmanes se lancèrent dans une opération militaire contre les rebellions anti gouvernement indien sur la frontière avec la Birmanie. Les relations s’améliorèrent entre les deux pays. En 1997 le pays intégrèrat l’ASEAN . C’est alors que démarra le projet d’exporter le gaz et le pétrole produits depuis les années 50. Total (France) exploitait le gaz vendu en Thaïlande sur le projet Yadana. Dans la Mer d’Andaman, une société coréenne prospecta et découvrit un gisement encore plus important. Les négociations secrètes semblaient donner les coréens ou les indiens gagnants pour l’exploitation de la Mer d’Andaman mais en janvier 2006, une résolution des Nations unies déposée par les USA et le Royaume-Uni condamnant la Birmanie pour les violations des droits de l’Homme ; la Chine vota contre la résolution et, deux mois plus tard, le gouvernement lui attribua le contrat.
La frontière avec la Chine, fermée pendant des décennies, rouvrit dans le début des années 90 et des milliers de chinois émigrèrent en Birmanie : chefs de guerre, commerçants, leaders politiques, et exportèrent des biens de consommation, en important d’autres. Depuis, près de 2 millions de Chinois se sont installés le dans le Nord-est de la Birmanie près de la frontière. Les Chinois ne firent pas cas de l’environnement, recherchant végétaux et animaux rares. Le commerce humain augmenta. Puis, les hommes d’affaires Chinois louèrent des terrains aux autorités locales pour les cultiver, utilisant les Birmans, Kachin et Shan expropriés comme journaliers.
La population chinoise de Mandalay atteint en 2013, 50 % de la population totale, alors qu’ils n’étaient 20 ans auparavant que 5 %.
Avec l’industrialisation de la Chine démarra en aussi une course à l’énergie concentrée surtout sur les pays pauvres pour y écouler ses produits et mettre la main sur les ressources. Une nouvelle route fut construite jusqu’à Muse. Dans les années 2010, le chantier du port de Kaukpyu démarra ainsi que celui du gazoduc et du pipeline, opérationnels en 2014.
En 2000 démarrèrent des négociations pour construire un barrage géant, projet de US $ 9 milliards pour 7,1 gigawatt, sur la Salween, un autre près de Mytkyna sur l’Irrawaddy. Près de 10 000 travailleurs Chinois arrivèrent. Les 2 projets devraient fournir à la Chine 20 gigawatts d’électricité, l’équivalent de la consommation de la Thaïlande ; sous la pression internationales et celle des ONG travaillant sur la défense de l’environnement, le projet sur l’Irrawaddy a été suspendu jusqu’à fin 2015. D’autres projets posent problème, entre autres, celui de la mine de cuivre près de Monywa.
Les sanctions occidentales ont poussé la Birmanie vers la Chine. Avec l’ouverture des frontières avec la Chine et l’augmentation des relations commerciales, le gouvernement Birman cherche à se libérer de l’emprise chinoise. Le commerce entre l’Inde et la Birmanie augmente lentement.
Pour en savoir plus
Thant Myint-U, Where China meets India, Burma and the new crossroad of Asia, Faber and Faber Limited, London, 2011, 358 p.
D. Steinberg, Hongwei Fan, Modern China-Myanmar relations, Dilemmas of mutual dependence, NiAS press, Thaïlande, 2012, 480 p.
From India came innovations, with the merchants accompanying Brahmins. From Ceylon came Buddhism. India marked the Burmese language, traditions, cooking, clothing… During and after the Second World War, relations developed.
On the Chinese border retreated, on Burmese side, the nationalist army of Chang Kai Chek with of the United States; Burma turned unsuccessfully to the United Nations and the Shan state became the scene of the Cold War. China, supported the Burmese Communist Party, fighting against the government and throughout the country, formed local armies, often financed by the opium trade.
In 1967, a wave of anti-China violence broke out in Rangoon, displacing thousands of people. Even though China had friendly relations with Burma, it financed the rebels, and in the late 1980s, on the Yunnan border, the factories began to produce consumer goods for the Burmese people.
In March 1989, the Burmese Communist Party was dissolved after 50 years of fighting. In the West, in 1995, the Indian and Burmese armies launched a military operation against the anti-government rebellions on the border with Burma. Relations between the two countries improved.
In 1997 Burma integrated ASEAN. It was then that began the project to export the gas and oil produced since the 1950s. Total (France) exploited the gas sold in Thailand on the Yadana project. In the Andaman Sea, a Korean company prospected and discovered an even larger deposit.
The secret negotiations seemed to give the Koreans or Indians winners for the exploitation of the Andaman Sea but in January 2006, a UN resolution tabled by the US and the UK condemning Burma for human rights violations; China voted against the resolution and, two months later, the government awarded it the contract.
The border with China, closed for decades, reopened in the early 1990s and thousands of Chinese emigrated to Burma: warlords, traders, political leaders, and exported consumer goods, importing others. Since then, nearly 2 million Chinese have settled in northeastern Burma near the border. The Chinese began to plunder the environment, seeking rare plants and animals. Human trade increased.
Then the Chinese businessmen rented land to the local authorities to cultivate, using the Burmese, Kachin and Shan expropriated as day labourers. The Chinese population of Mandalay reached in 2013, 50% of the total population, while they were 20 years before only 5%.
With the industrialization of China began also a race for energy focused mainly on poor countries to sell its products and to get their hands on resources. A new road was built to Muse.
In the 2010’s, the construction of the Kaukpyu Port began as well as the pipeline and pipeline, which were operational in 2014.In 2000, negotiations began to build a giant dam, a US$9 billion project for 7.1 gigawatt, on the Salween River, another near Mytkyna on the Irrawaddy. Nearly 10,000 Chinese workers arrived. Both projects are expected to provide China with 20 gigawatts of electricity, the equivalent of Thailand’s consumption; under international pressure and that of Ngos working on environmental defense, the Irrawaddy project was suspended.
Other projects are problematic, for example, the copper mine near Monywa. Western sanctions pushed Burma towards China. With the opening of the borders with China and the increase in trade relations, the Burmese government is seeking to free itself from China’s grip. Trade between India and Burma is slowly increasing.
Read moreThant Myint-U, Where China meets India, Burma and the new crossroad of Asia, Faber and Faber Limited, London, 2011, 358 p.D. Steinberg, Hongwei Fan, Modern China-Myanmar relations, Dilemmas of mutual dependence, Nias press, Thailand, 2012, 480 p.